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News POINT.FR du 3/12

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Le licenciement brutal du directeur général de General Motors Fritz Henderson par le président du conseil d'administration Ed Whitacre fait craindre des suppressions d'emplois accrues dans sa branche européenne Opel et une possible liquidation du suédois Saab.
Stefan Bratzel, analyste spécialisé, s'attend à ce qu'Ed Whitacre, qui assure l'intérim à la tête de GM, réduise les coûts davantage et plus vite que ce qui avait été prévu par Fritz Henderson.
Ce dernier avait déjà dirigé les activités de GM en Europe et connaissait bien les pratiques syndicales locales ainsi que la culture du consensus.
"Pour être compétitif, la réduction (prévue) de 20% des effectifs et des capacités est davantage un plancher (qu'un plafond)", estime l'analyste.
Après le départ de Fritz Henderson, les gouvernements britannique, espagnol et polonais pourraient également réfléchir à deux fois avant de faire appel à l'argent du contribuable pour financer la cure d'amaigrissement des usines d'Opel.
"Pourquoi prêter ou accorder des garanties financières à quelqu'un alors qu'il est brutalement confronté de nouveau à des bouleversements importants ? Cela donne l'impression d'entreprise instable", fait valoir un dirigeant de comité d'entreprise d'une usine d'Opel.
Le nouveau ministre allemand de l'Economie, Rainer Brüderle, a réaffirmé mercredi ses réticences à l'octroi d'une aide à GM et souligné que le licenciement de Fritz Henderson illustrait le manque de stratégie à Detroit.

MENACE DE LIQUIDATION
Plusieurs sources syndicales ont dit craindre une dégradation des relations déjà tendues avec la direction du constructeur automobile américain.
L'un d'eux a évoqué un "vent glacial" soufflant en direction du siège d'Opel dans la ville allemande de Rüsselsheim, où 2.500 emplois sont menacés, l'essentiel des 9.000 suppressions de postes programmées devant toucher principalement l'Allemagne et la Grande-Bretagne.
Après l'échec de la vente de Saab à un groupe d'investisseurs emmenés par le fabricant de voitures de sports Koenigsegg, Ed Whitacre pourrait également tirer un trait sur la marque si de nouveaux délais importants semblent inévitables.
Le fabricant néerlandais de voitures de luxe Spyker et son actionnaire russe Convers Group ont fait part mercredi de leur intérêt pour Saab et ont dit être en discussions avec GM.
"Si aucun acheteur n'émerge, il est très probable que l'activité (Saab) soit liquidée", estime l'analyste Stefan Bratzel, soulignant que le départ de Fritz Henderson intervient après l'échec ces deux derniers mois des négociations sur la cession des marques Saab et Saturn.
"Il avait peu de choses positives à présenter pour illustrer ses efforts", souligne-t-il.
Originaire du Texas, Ed Whitacre a passé une grande partie de sa carrière à la tête du groupe télécoms américain AT&T et il a montré peu d'empathie pour l'émoi provoqué en Allemagne par la décision de GM de rayer d'un trait son projet de vendre Opel au groupe canadien Magna.
Dans la presse allemande, il a exprimé son désaccord avec les regrets exprimés par Fritz Henderson sur la manière dont la décision a été gérée.

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